Ce dernier mois, comme souvent, j’ai pris ma navette spatio-temporelle et j’ai effectué un voyage dans le temps.
Le problème avec ma navette c’est qu’à chaque voyage, je ne maîtrise absolument pas où est ce qu’elle voudra bien atterrir. Déjà que je vous ai épargné le récit de la dernière fois où elle m’avait balancé dans un futur Fhamatoristan.
A peine débarqué, je constate que les acquis de la modernité technologique sont toujours perceptibles. Je crois à la panne surtout que le HAJ (mécanicien en chef de ma navette) m’a informé récemment qu’il n’avait touché à rien mais que tout fonctionnait mieux.
Cette impression initiale fut corrigée dès mes premières interactions.
En lisant des éditoriaux, subitement la couleur s’estompait revenant au blanc et noir de Gutenberg .
A chaque alt+F4 pour fermer ma fenêtre internet, mon pouce et index portaient l’encre des bons vieux journaux.
En consultant les magazines, je constate qu’un mensuel vient de paraître et qui détaille l’actualité chaude, voir brûlante, de Fhamatorland. Il s’appelle « Zamane ».
Sur la radio, le son des « Malhamates », fait rejaillir des refrains oubliés.
Une profusion de rouge et de vert me renvoie indéniablement vers d’autres lieux, d’autres dates : 3 mars, 09 juillet….
En déambulant les artères de la ville, je tombe sur des supporters rouges et verts en route vers un de leurs derby. Je m’incruste...
Un micro harangueur de foule déchaîne les supporters de slogans patriotiques.
Des banderoles en tissu avec une écriture manuscrite familière…Trop familière. Le texte regorge de mots qui relèvent de notre temps de l’étymologie : unanimité, sacré, indéfectible…
Je poursuis ma découverte, et m’arrête devant un écran télé… Un speaker...non un animateur. Son visage m’est familier, presque familial… et sa diatribe, je la connaissais par cœur.
Je finis par rejoindre ma navette, rallume la télévision, m’installe confortablement et je l'attends.
le doute n’était plus permis. Je suis en plein années 80 et ça fait une éternité que je ne l’avais plus revu :
Sandra, tu m’as presque manqué.
Le problème avec ma navette c’est qu’à chaque voyage, je ne maîtrise absolument pas où est ce qu’elle voudra bien atterrir. Déjà que je vous ai épargné le récit de la dernière fois où elle m’avait balancé dans un futur Fhamatoristan.
A peine débarqué, je constate que les acquis de la modernité technologique sont toujours perceptibles. Je crois à la panne surtout que le HAJ (mécanicien en chef de ma navette) m’a informé récemment qu’il n’avait touché à rien mais que tout fonctionnait mieux.
Cette impression initiale fut corrigée dès mes premières interactions.
En lisant des éditoriaux, subitement la couleur s’estompait revenant au blanc et noir de Gutenberg .
A chaque alt+F4 pour fermer ma fenêtre internet, mon pouce et index portaient l’encre des bons vieux journaux.
En consultant les magazines, je constate qu’un mensuel vient de paraître et qui détaille l’actualité chaude, voir brûlante, de Fhamatorland. Il s’appelle « Zamane ».
Sur la radio, le son des « Malhamates », fait rejaillir des refrains oubliés.
Une profusion de rouge et de vert me renvoie indéniablement vers d’autres lieux, d’autres dates : 3 mars, 09 juillet….
En déambulant les artères de la ville, je tombe sur des supporters rouges et verts en route vers un de leurs derby. Je m’incruste...
Un micro harangueur de foule déchaîne les supporters de slogans patriotiques.
Des banderoles en tissu avec une écriture manuscrite familière…Trop familière. Le texte regorge de mots qui relèvent de notre temps de l’étymologie : unanimité, sacré, indéfectible…
Je poursuis ma découverte, et m’arrête devant un écran télé… Un speaker...non un animateur. Son visage m’est familier, presque familial… et sa diatribe, je la connaissais par cœur.
Je finis par rejoindre ma navette, rallume la télévision, m’installe confortablement et je l'attends.
le doute n’était plus permis. Je suis en plein années 80 et ça fait une éternité que je ne l’avais plus revu :
Sandra, tu m’as presque manqué.
2 commentaires:
ça me rappelle les VHS et les cassettes de mes cousins, c'est un peu grâce a eux que j'ai découvert ces merveilles musicales.
toujours aussi ravie de te lire.
Shiiiiit...y'en a qui VEULENT un retour en arrière vers le 7eme siècle. Je ne compte plus le nombre de connards qui parle de Hassan 2 et les années de plomb nostalgiquement.
Le Maroc est sclérosé par des "lignes rouges" qui font le lit du nationalisme et de l'islamisme.
Fuck it! Faut que je me tire de ce bled...
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