Yes, Britain’s Got Talent
Cette semaine, a commencé avec un Raz-de-marée : Susan Boyle, improbable cantatrice, un peu conne sur ses généreux bords, initialement vouée à figurer dans le bêtisier de l’émission britannique « Britain’s got talent ».
En visionnant cette vidéo, je me suis rappelé d’une autre datant de la première saison de cette émission. Celle d’Andrew Johonston, un enfant de 13 ans, bourré de talent et surtout d’une désarmante résignation.
Au fil des recherches, je découvre aussi Paul Potts, un vendeur lambda de téléphones mobiles qui s’est retrouvé gagnant de la deuxième édition de cette émission.
Le « Susan Boyle Effect » a fait découvrir subitement à beaucoup le dictat contemporain du physique au détriment du talent !!!!!
Beaucoup fustigent du coup cette industrie mercantile de l’art qui fait passer le télégénique avant le génie.
Certains iront même jusqu’à arguer que l’émission elle-même fait un vil commerce des sentiments et que tout n’est que calcul pour émouvoir le chaland, en l’occurrence vous et moi.
Me concernant, je n’en attends pas plus d’une émission, et à fortiori de l’art de manière générale : de l’émotion…..et ma foi si c’est travaillé, ils font un excellent travail.
Ces trois vidéos, à différents niveaux, ne m’ont pas fait sombrer dans une compassion misérabiliste de l’injustice régnante dans le monde…tout au contraire.
Ces trois vidéos, m’ont surtout renvoyé au RÊVE, ceux des autres certes, mais aussi des nôtres. Ceux oubliés ou abandonnés, comme ceux relégués au stade de souvenirs moqueurs ou cyniques.
Ces trois vidéos m’ont rappelé cet infini de possibilités que chacun d’entre nous a sciemment ou inconsciemment, au fil du temps, rétrécit quand il ne l’a pas tout simplement fermé.
Ces trois vidéos, dans une alchimie indéchiffrable et incompréhensible, ont fait ressurgir des sensations oubliées depuis fort longtemps :
Des poumons qui se rétrécissent, vous coupant le souffle par la pression d’un cœur regonflé à bloc.
Une peau qui semble s’être, en même temps que tout le reste, éveillée…
Pour finalement laisser le champ libre à une vision qui s’embrume, faisant rejaillir une humidité que l’on croyait asséchée à tout jamais.
Ce doit être juste un grain de poussière!!!!
Un grain dans un engrenage que l’on veut parfaitement rationnel, totalement calculé et calculateur.
On regarde à droite puis à gauche, pour discrètement balayer d’une main mal assurée, la preuve d’une lucidité bafouée….
Qui sait, peut-être qu’In Fine…..il en reste encore…
Morocco’s Got Talent
Dans un registre moins élaboré, moins émouvant, cette semaine aussi c’était le troisième prime de l’émission Comédia sur La TVM (Al Oula).
Certes c’est encore brouillon, les candidats en font des tonnes, là ou la simplicité serait de rigueur.
Certes, nous avons encore une vision caricaturale de l’humour où les grimaces sont plus importantes que les chutes.
Certes Amina Rachid n’a absolument rien à faire entre un Yassine Zizi débordant de naturel, et un khiary franchement drôle.
Certes la mise en scène n’est pas au Top et les « links » un peu saccadés.
Mais quitte à tout prendre, je prends ces jeunes avec un certain talent en attendant d’autres au talent certain.
J’applaudis, j’encourage, et j’espère le meilleur….peut-être un autre grain de poussière…nationale cette fois…
Parce que cette semaine, le temps d’un post, je me laisse rêver pour Fhamatorland, pour les Fhamators comme pour les Fhamatorettes.
Parce que cette semaine, le temps d’un post, je veux bien crier benoîtement et niaisement un « Yes, We can » absolu, total et infini.
Parce que j’en suis sûr : In fine….il en reste encore…
Cette semaine, a commencé avec un Raz-de-marée : Susan Boyle, improbable cantatrice, un peu conne sur ses généreux bords, initialement vouée à figurer dans le bêtisier de l’émission britannique « Britain’s got talent ».
En visionnant cette vidéo, je me suis rappelé d’une autre datant de la première saison de cette émission. Celle d’Andrew Johonston, un enfant de 13 ans, bourré de talent et surtout d’une désarmante résignation.
Au fil des recherches, je découvre aussi Paul Potts, un vendeur lambda de téléphones mobiles qui s’est retrouvé gagnant de la deuxième édition de cette émission.
Le « Susan Boyle Effect » a fait découvrir subitement à beaucoup le dictat contemporain du physique au détriment du talent !!!!!
Beaucoup fustigent du coup cette industrie mercantile de l’art qui fait passer le télégénique avant le génie.
Certains iront même jusqu’à arguer que l’émission elle-même fait un vil commerce des sentiments et que tout n’est que calcul pour émouvoir le chaland, en l’occurrence vous et moi.
Me concernant, je n’en attends pas plus d’une émission, et à fortiori de l’art de manière générale : de l’émotion…..et ma foi si c’est travaillé, ils font un excellent travail.
Ces trois vidéos, à différents niveaux, ne m’ont pas fait sombrer dans une compassion misérabiliste de l’injustice régnante dans le monde…tout au contraire.
Ces trois vidéos, m’ont surtout renvoyé au RÊVE, ceux des autres certes, mais aussi des nôtres. Ceux oubliés ou abandonnés, comme ceux relégués au stade de souvenirs moqueurs ou cyniques.
Ces trois vidéos m’ont rappelé cet infini de possibilités que chacun d’entre nous a sciemment ou inconsciemment, au fil du temps, rétrécit quand il ne l’a pas tout simplement fermé.
Ces trois vidéos, dans une alchimie indéchiffrable et incompréhensible, ont fait ressurgir des sensations oubliées depuis fort longtemps :
Des poumons qui se rétrécissent, vous coupant le souffle par la pression d’un cœur regonflé à bloc.
Une peau qui semble s’être, en même temps que tout le reste, éveillée…
Pour finalement laisser le champ libre à une vision qui s’embrume, faisant rejaillir une humidité que l’on croyait asséchée à tout jamais.
Ce doit être juste un grain de poussière!!!!
Un grain dans un engrenage que l’on veut parfaitement rationnel, totalement calculé et calculateur.
On regarde à droite puis à gauche, pour discrètement balayer d’une main mal assurée, la preuve d’une lucidité bafouée….
Qui sait, peut-être qu’In Fine…..il en reste encore…
Morocco’s Got Talent
Dans un registre moins élaboré, moins émouvant, cette semaine aussi c’était le troisième prime de l’émission Comédia sur La TVM (Al Oula).
Certes c’est encore brouillon, les candidats en font des tonnes, là ou la simplicité serait de rigueur.
Certes, nous avons encore une vision caricaturale de l’humour où les grimaces sont plus importantes que les chutes.
Certes Amina Rachid n’a absolument rien à faire entre un Yassine Zizi débordant de naturel, et un khiary franchement drôle.
Certes la mise en scène n’est pas au Top et les « links » un peu saccadés.
Mais quitte à tout prendre, je prends ces jeunes avec un certain talent en attendant d’autres au talent certain.
J’applaudis, j’encourage, et j’espère le meilleur….peut-être un autre grain de poussière…nationale cette fois…
Parce que cette semaine, le temps d’un post, je me laisse rêver pour Fhamatorland, pour les Fhamators comme pour les Fhamatorettes.
Parce que cette semaine, le temps d’un post, je veux bien crier benoîtement et niaisement un « Yes, We can » absolu, total et infini.
Parce que j’en suis sûr : In fine….il en reste encore…