
Avant de fermer cette page, et de retourner vers vos multiples mais non moins vitales occupations, nous vous prions de nous concéder que la question est loin d’être aussi anodine qu’il n’y apparaîtrait à première vue.
Y a-t-il effectivement un antagonisme entre bonheur et intelligence ?
Le bonheur n’est il accessible que sous le grand voile de la bêtise ?
L’intelligence serait-elle inhibitrice du bonheur ?
Beaucoup de questions auxquelles nous essaierons au CNRF (Centre National de Recherches Fhamatoriennes), d’y apporter des éléments de réponse à travers la rigueur scientifique d’une démarche empirique.
A cet effet, nous allons procéder à l’analyse d’un échantillon représentatif de la population (Ce papier s’intéressera exclusivement aux citoyens de Fhamatorland).
Le premier constat est que si le bonheur est rarement affirmé par la population de manière absolue ou suffisamment constante dans le temps, par contre nous remarquons une tendance généralisée à une auto proclamation d’intelligence.
Ainsi et afin d’évaluer de façon objective l’intelligence et le cas échéant la prédisposition au bonheur et le supposé effet inhibiteur (objet de cette recherche), nous allons, dans un souci d’efficacité et de célérité, limiter notre échantillon à ceux qui se disent intelligents.
Ça tombe bien, sur cet espace (id est: blog de publication de ce papier), il y en a plein.
D’abord :
Commençons par le Fhamator himself, détenteur d’un CDI (Chômage à durée indéterminée).
Après….
Oui !!! Toi mademoiselle, cadre de société promise à un bel avenir, de bonne famille et financièrement autonome.
Ensuite…
Pourquoi pas ? Allez toi aussi monsieur l’ingénieur, « spécialiste » des technologies de l’information et grand consommateur du web 2.0.
Puis…..
Oui vous madame, (nous adoptons le vouvoiement par respect à un dépucelage avéré), mariée depuis plusieurs années.
Nous nous arrêtons à ce niveau, car vu la dizaine de lecteurs de ce blog, si nous en prenons plus, ce sera de l’ordre du recensement et non plus de l’échantillonnage.
Synthèses des entretiens et constats de l’étude : Fhamator : Etre insatisfait par définition, il trouve un malin plaisir à en vouloir à tout ce qui bouge dans le pays qui est le sien. Ce plaisir, en totale contradiction avec le sentiment d’insatisfaction mentionné, nous laisserait croire qu’il existe effectivement chez l’individu une forme de bien être sous-tendu par d’anciennes pratiques sado-masochistes.
Par ailleurs l’absence de tout raisonnement logique lors de ses prises de position nous fait croire à une absence totale d’intelligence ou du moins un espèce d’attardement intellectuel.
Notons aussi une absence de toute ambition personnelle et de tout objectif de vie clairement établi, ce qui nous pousse à le positionner, sur l’échelle de l’évolution humaine au stade de l’homo-erectus.
Constat 1 : Nous notons donc le fait qu’un handicapé intellectuel (communément appelé con) semble prédisposé au bonheur.
Demoiselle : Passés les premiers tests d’aptitude intellectuelle, nous notons une réelle vivacité d’esprit et un QI supérieur à la moyenne, toutefois lors de l’élaboration de son profil psychologique, nous avons noté une sorte de fixation pathologique.
Ainsi notre sujet développe une envie maladive de fonder un foyer avec une personne du sexe opposé, le tout enrobé d’une sensation d’urgence qui biaise largement sa recherche et lui enlève toute forme d’objectivité dans la réalisation de ce but.
L’absence de discernement conjointement adossée à une totale soumission sociale, même si elles ne remettent pas en cause l’intelligence primaire, nous pousse à grandement la relativiser.
Constat 2 : Une intelligence « supposée» supérieure à la moyenne semble aller de pair avec une grande prédisposition à la dépression.
Ingénieur : S’il est extrêmement doué dans tout ce qui est relatif à la logique mathématique, il nous a semblé toutefois plus proche du super calculateur que de la race humaine. Lors de la série d’entretiens que nous avons pu réaliser, ses réponses sur des questions fondamentales tels que le port de la barbe, la tutelle homme-femme ou encore la polygamie sont tout ce qu’il y a de plus éloigné de la logique cartésienne.
Lors de la réalisation des tests psychologiques sur l’individu nous avons décelé les prémices d’une schizophrénie latente et une grande frustration avérée notamment relative aux sujets féminins.
Nous notons toutefois la mise en place par l’individu d’un savant équilibre entre son moi raisonné (domaine professionnel notamment) et son lui stupide (relation personnelles spécifiquement). Equilibre qui lui permet de dépasser les étapes de sa vie avec une certaine forme de félicité.
Constat 3 : une intelligence « hautement » mitigée peut s’accommoder avec une degré acceptable de bien être.
Madame : Le sujet est une sorte de mutation de la demoiselle, ayant dépassé le stade de la recherche (cf section demoiselle). Toutefois, la première phase semble avoir installé durablement la dépression dans son environnement psychologique. Entre regret de la phase mademoiselle, et une insatisfaction du statut madame, la situation du sujet semble très éloignée de toute forme de bien-être.
Par ailleurs nous avons remarqué une détérioration significative des facultés intellectuelles que nous imputons à la baisse draconienne de l’énergie développée dans l’activité professionnelle ainsi qu’à un instinct de survie que justifie le devoir d’accepter toutes les affirmations de monsieur (réunion tard, voyage d’affaires le WE…).
Constat 4 : Une intelligence « passée » ne semble pas prémunir contre des envies suicidaires.
Résultats de l’enquête : Résultat 1 : La proclamation d’intelligence n’implique nécessairement l’existence de celle-ci.
Résultat 2 : Bien que l’extrapolation soit assez périlleuse, nous émettons toutefois l’hypothèse que Fhamatorland souffre d’une double déficience intellectuelle et bienheureuse.
Résultat 3 : Si nous constatons l’absence d’un antagonisme fondamental, nous notons toutefois l’existence réelle (à Fhamatorland spécifiquement) d’une corrélation négative entre bien être et toute forme d’intelligence (à un niveau résiduel vu la résultat 2) que nous exprimons par la théorie suivante :
Moins t’as le sourire plus t’es une lumière
Plus t’es con plus t’as le sourire.
Mise en garde: « Ne souriez pas voyons!!!! »
Résultat 4 : si vous avez eu le courage, le temps et l’envie de lire tout ce post, c’est que vous devez être fichtrement heureux.