lundi 28 mai 2012

Twitterschkopf Disease


Vous me connaissez, je suis un opportuniste de l’actualité, je profite de ce que nous servent quotidiennement les médias pour vous faire une analyse brillante sur le sujet. 

Je ne pouvais bien sûr pas rater  l’introduction de Facebook en bourse et tous ce qui s’en est suivi comme cafouillages et autres rumeur.

Donc, aujourd’hui nous Parlerons bien évidemment de …… Twitter :-)

Ou plutôt du mal récent associé à ce réseau social : le syndrome de Twitterschkopf.

Ne vous moquez pas comme ça ?!! Cette maladie est le fléau de ce début du 21éme siècle et nous appelle tous si ce n’est à de l’empathie, du moins à la vigilance : en voici quelques symptômes.
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  •  Le TOC : Tweet Obsessionnel compulsif
Le principal symptôme de la maladie de twitterschkopf est le développement d’une dépendance maladive à tweeter, une sorte de countdown cérébral répétitif qui fait que le patient ne peut passer plus de 10s sans consulter sa TL ou balancer un Tweet.

Cette dépendance est scientifiquement comparable à celle au cannabis, car dans les deux cas quelque soit l’environnement Réel dans lequel se trouve le patient, il a une prépondérance à s’en déconnecter (dans sa Bulle ou BL pour le cannabis, dans sa TL pour le twitterschkopf) ==> les plus toxicos de mes lecteurs pourront confirmer.

Toutefois la comparaison entre les deux s’arrêtent là, car le Twittersckhopf crée des phénomènes jusque la méconnus, dont les illustrations les plus parlantes sont les suivants  :
  1. A Table : Mettre son index dans le cul d’un Coquelet en espérant lancer l’application twitter.
  2. Au Boulot : Envoyer un mail de réunion pour Vendredi, à tout ce que son entreprise compte comme top management avec comme seul objet : #FF
  3.  En famille : Dire à sa belle-mère que c’est une énorme conasse, juste parce que c’est #jeudiconfession.
  4. En voiture : Descendre en plein feu vert, se retourner vers le trafic bloqué derrière, lever les bras et s’écrier : "Bonjour à tous mes followers."

  • Augmentation du Stress
le twitterschkopf donne lieu aussi à une augmentation exponentielle du niveau de stress. L’exemple le plus parlant étant le symptôme dit « batterie à plat » (corollaire naturel  du TOC).     
         
Ainsi il est régulier de voir un monsieur d’apparence normal faisant en voiture dix fois le tour de la ville, errant dans les embouteillages sans aucun objectif  hormis celui d’attendre la recharge de  la batterie de son Smartphone.

Il est tout aussi régulier, de voir des filles tout à convenables proposer une pipe à un obscur serveur de café juste dans l’espoir qu’il l’aide à trouver une prise pour recharger son IPAD.

  • Dépréciation des facultés d’expression :
le Twitterschkopf cause aussi des dommages irréversibles au niveau de la partie cérébral responsable de la communication. 

Ce syndrôme, est particulièrement tangible au niveau des couples

Ains des sujets donnant lieu chez les femmes non porteuses, à une avalanche communicationnelle s’en trouve grandement raccourci chez les patients féminins. 

Exemple : l'homme rentrant avec des traces de rouge à lèvres ou la réception nocturne d’un coup de fil litigieux, provoque chez la femme atteinte une réaction toute en sobriété, elle s'exclame : "#WTF"

Cette partie peut à priori apparaître comme un élément positif de la maladie permettant la sauvegarde des couples, cependant ses dégâts au niveau du genre masculin, déjà connu pour le pauvre développement de ses facultés communicationnelles, peuvent être majeurs .

spécimen féminin non porteur : « je t’aime » 
spécimen masculin atteint  : « <3. »

Phrase à double sens signifiant un sentiment partagé mais aussi une acceptation de la monogamie : Car inférieur strictement à 3 veut bien dire dans le langage humain : ce sera soit à 2 soit je me ferais plaisir tout seul.

Chez les patients en stade avancée, les effets sont encore plus grave :  

spécimen féminin non porteur : « je t’aime » 
spécimen masculin atteint  : « RT »

Pour les célibataires, ce symptôme ne semble pas les affecter car déjà souffrant de l’absence de  facultés communicationnelle ce qui explique bien évidemment leur célibat. 


  •  Le développement des tendances masochistes
Ainsi il n’est pas rare, de voir des patients jusque là saints d’esprit, follower des personnes dont le simple prénom provoque chez eux des crises d’épilepsie et autres urticaires.
La science est jusqu’à ce jour incapable de décrire les mécanismes psychotiques qui conduisent les patients à cette forme d’auto-mutilation.


  • Déformation visuelocongnitive :
il semble que le twitterschkopf, chez de nombreux patients, estompe progressivement les visages de personnes qu’ils connaissent dans la vie réelle pour les remplacer par leur avatar (PP).

Ainsi les patients visualisent désormais leur connaissances comme tel prix nobel, tel dictateur vedette ou tel rappeur incarcéré. Au stade terminal, il a déjà été constaté que des patients ont basculé Végétalien rien que pour éviter de manger tel follower qui a eu la fainéantise de laisser l’œuf par défaut comme PP.

  • Perte de l’instinct de Survie
Principale cause de la mortalité de la maladie de twitterschkopf (souvent par suicide), dans les stades ultimes, les patients perdent tout instinct de survie :
Il n’est pas rare donc de les voir des traiter leur probable futur boss par tous les noms d’oiseaux, de faire une déclaration nihiliste à un digne représentant des Renseignement Généraux, ou même de balancer à un haut commis de l’Etat un poétique : "T9aoud. 

  • L’absence de tout sens de pudeur
Car comment expliquer sinon, que des personnes jusque là très polis et bien élevés, se permettent de balancer chaque matin sur le réseau, sans 7ya ni 7chma : صباح التغريد
Qui comme chacun le sait renvoit vers des activités peu orthodoxes, fort appréciées de ces dames.


Bon début de semaine tout le monde et que Dieu vous en préserve