jeudi 4 septembre 2008

Gentleman Cambrioleur (Part 2)


Première Partie (cliquez ici).



J’ai le cœur léger, et le regard rieur…..me voilà donc au pays d’Alice, où derrière les voiles de candeur, se tapit la malice : le charme fourbe, le rire trompeur et le crédule factice.

Que je sois le bienvenu au pays d’Alice, où du puits des merveilles on s’enivre à l’éveil…de vices….sous mon regard rieur, un billet court pour seuls dires et dans mon léger cœur, pour unique souvenir….un leurre….un faux-saphir, mais au fond de mes poches vides, de la générosité du sieur, jaillit mon sourire..



Certes, il m’est pénible d’admettre, et à contrecœur, que ne s’entrevoit mon bonheur que d’être vaincu…mais n’est-il pas sincère le soulagement du coureur lorsqu’enfin…il est fait cocu?

N’est-elle pas vraie, l’insoutenable lourdeur que d’être éternel vainqueur.



Dans cet autre bal dansant, le précieux est abondant, et dans cette supposée fête, il en perd l’éclat. Cependant, aussi futile soit ma quête ou mon esprit las, précis demeurent mes gestes, le verbe juste d’une main leste et pour insulte, le mielleux de celles que je déleste.

D’entre les « les à-propos et ah bon !», scrutent mes yeux impatients, quémandant un masque qui n’en fut pas un, trouvant un masque qu’on croirait mien, Un masque qui m’en dirait plus long, là ou hier, ses vives mains de mon butin ont fait court.


Au fond cette salle peuplée d’insignifiantes gens masquées, à l’extrême opposé se tient Alice, en biais.

Les yeux somnolents, et un air candide faux, comme réplique donnant à mon costume droit, visage froid et menton haut


De ces piètres sires, nous plantons un décor, et des statues de cires de ces niaises dames, un salutaire rempart entre son corps et mon âme ….elle, l’inattendu renfort, elle, qui danse entame.


Entre les hochements de ces têtes écervelés, comme si seuls nous pouvions exister, nos yeux se testent, s’attisent, et nos gains en clins se comptabilisent. Un collier pour une montre, un portefeuille pour un diamant, œil pour clin d’œil, et sourires à pleines dents…


Le destin se propose, et du hasard nous sommes maîtres, et nous fîmes bien les choses sans rien laisser transparaître « et si nous prenions une pause ? ».

Le champagne traître coule à flot, de ses lèvres au frisson de mon dos, et au regard d’Alice, mon masque se fait plus lisse et d’entre les bulles et au dessus des mots, nous signions déjà l’armistice :


« oublions un temps, nos poches garnies et l’écho de nos cœurs écoutons »

« soit, mais qu’as-tu à me dire que ne sais-je déjà ? qu’as-tu à m’offrir hormis des mots couleur miel? ».


Et c’était des mots, et j’ai absout mes maux et entre mes lignes je lui ai offert mon cœur, promis mon corps et livré mon or.


….et de plein gré un baiser fougueux qu’elle ose.


« Eternellement ici je me serais vu, mais hormis rendre à chacun son dû, je ne puis. Il est des choses qu’on ne peut éternellement taire, aussi grande soit la crédulité de nos paires. »


Elle s’en alla d’un pas ferme et d’une fesse droite…puis gauche…me laissant un verre à la main, un masque figé et un visage serré….

Je me détournais de son trajet, la suite m’était superflue, la suite m’était connue. L’histoire se répète, et moi je la ressasse…. En dehors du château, Alice retrouvera ses geôliers, et un simple fourgon pour carrosse.


Son sac à main regorgeant des preuves de ses méfaits, et des miens dont je me suis défait, fera le bonheur de ceux qui depuis une éternité me guettaient.


Je la vois, me cherchant des yeux, et à comprendre cherchant. Je la vois dans sa cellule froide, d’une main moite, retrouvant entre ses seins, mon doux billet : ,


« Mon ange, j’ai le cœur lourd et le regard moins rieur....me voilà désormais seul au pays d’Alice, ou depuis toujours, je règne en seigneur...

A.L Gentleman Cambrioleur. »

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis perplexe, mais continuez ça m'intéresse :D

7didane ... aux frontières du réel.

Anonyme a dit…

:)
je suis

Anonyme a dit…

Je n'ai pas compris. Mais, je suppose que c'est volontairement codé :)

En tout cas, c'est très bien écrit.

Anonyme a dit…

excellent, je soutiens, je reviens....si la volonté de wayyli est le tour de fhamator

Anonyme a dit…

Clap clap clap!

A toi l'honneur wayli! (parsemez avec un peu plus de sensualité et ne vous arrêtez pas au simple baiser, alleeeeeeeeeez :))

Anonyme a dit…

DU CUL!!! :)

Fedwa a dit…

purée!
suis la dernière à lire ce billet!
ben dis donc je vois que tu joues le jeu!! et plutôt bien :))
par contre le billet dans mon soutien gorge vallait peut être mieux le garder pour nous :)))

à la revanche Gentleman de mes deux... saints :)))

Anonyme a dit…

Sortir du four un Fhamator au ftour, quel délice cannibale ! Courber l'échîne la langue pendante et le costard en lambeau... J'avais déjà commandé l'antidote Fham's ! Quel tour me fais tu là de me périmer ce sérum de vérité avant même la réception de mon précieux colis. Ton Essai s'affiche dans les salles d'attente comme l'anti venin par excellence (suivez mon sourcil)... Envie d'aimer enfant, douceur de gémir enfin... Tu as excellé toujours et ce brin de gui glamour vous portent ensemble au faîte du sujet. N'oubliez surtout pas de nous coder également la suite de vos ébats cryptés. Succulente soupe de rascasse sans arêtes, Fham's, tu es un maître queux.

Anonyme a dit…

il est bein trop agité ce yugurta sous ses diverses saveurs... Bein bein trop excité et hagard. Le jeûne n’aidant pas, ça l‘a rendu bein bein trop hystérique… Puisse t-il comprendre qu’une fois yugurta est périmé on s’en détache, pire encore on s’en débarrasse… Aïe, aïe ! J’ose à peine imaginer les dégâts qui s’en suivront…
Yugurtina

Fhamator a dit…

@7didane : vu ce que tu mates à la télé, quoi de plus normal?!!!

@nbb: comment on fait une courbette en smiley? merci :-).

@marocaine : non aucun code, si t'en as la force, relis la première partie....c'est juste des mots, un jeu et des histoires.

@Cogito : et tu es le bienvenu :-).

@Anonymouss: un peu de pudeur voyons, c'est ramadan :-p.

@boubi : le tien? qu'est ce qu'il a? :-p.

@waaayli : je me doutais que tu allais apprécier violemment le saint billet. ravi que tu n'aies pas trop détesté l'autre billet, le mien.

Yugurta : Merde il est ou ce foutu dictionnaire :-). merci.

Fhamator nul en cuisine et en plein d'autres choses.


@Yugurita : si c'est pas un appel de jambes ça :-).

Fedwa a dit…

t'inquiète mon grand! nul billet ne m'éfarouche... j'ai l'audace que ni le cru de tes mots n'atteint ni le prochain billet dans tes caleçons ne touche... :))))
attends toi au pire!

Anonyme a dit…

(@Yugurita : si c'est pas un appel de jambes ça :-).)
________________

pour commencer, moi, je suis yugurtina, ensuite, mes belles et longues jambes appartiennent a qui de droit et seulement à qui de droit. fait que.... tu l'as tout de travers. matathachmouch et c'est toujours LC qui commence
:)))
yugurtina

chakerbakerben a dit…

je trouve ça très interessant, et c'est surtout très bien écrit la preuve est que j'ai eu envie de lacher l'affaire dès le premier paragraphe, puisque ça m'a rappelé les bouquins qu'on nous fourguait au lycée, mais je vous remercie comme même pour ces deux billets
@fhamator: pas mal le coup de la fesse droite et puis gauche, toujours aussi pervers que je te connais, ne change surtout pas!!

Anonyme a dit…

@ Anonyme : Si tu t'es crue visée par mon sourcil délateur, tu me vois à présent convaincu de ses talents divinatoires: Délectables tes "agité, trop excité, trop hystérique"; dis le tout de go, tu n'aimes pas ma trique. Imagine à ton aise et continue à imaginer, jusqu'à l'orgasme, mon délai de péremption et ce naufrage que tu me promets tout en fracas. Mais, courageuse majorette, gare à ne pas poser tes jambes fluettes sur ma passerelle. Tu es avertie.
Tout compte fait, puisque c toi qui étrenne les hostilités et avant d'être à la poubelle (quoi qu'on ne jette que les pots en plastique, suivez de nouveau mon regard cette fois ci), prépare tes "longues et belles" jambes (chkoun chakar al 3rouça ?)à une sacrée partie de marathonite. Ouaaaaâââ ouaaaaâââ ! Le sourcier fonds en larmes.

@ Fhamator : Plus besoin de salle de muscul pour se forger les abdos. Tu es un As en matière de tripes. Espérons pour toi que Waaayli se résoudra à la moiteur de sa cellule et à la concupiscence de ses matons.
Comme tu as pu lire, l'anonymement grave "Yugurtina" m'a mis ses tartes (ratées) sur la tronche. Waaali sera probablement moins indulgente.
A+ tout le monde.

Anonyme a dit…

- Il n’a de cesse que de s’attribuer des “talents divinatoires“.
- Si c’est pas cute ! me disait l’autre. Et moi d’en rajouter :
- C’est divin en diable ! (rires sous cape)
- C’est tu vrai au moins ?
- T’es pas un peu bouchée des fois ? Et puis tu ne m’écoutes pas… j’avais bel et bien dis : “IL s’attribue des talents divinatoires… nuances….
- Dans ce cas, je m’en douterai à ta place. Y sont tous les mêmes. La montagne accouche d’une souris dans bien des cas dit-on.

- Y a pas que ça…. Il m’accuse d’étrenner les hostilités…
- Ah bon ? Vas y je t’écoute…
- Si tu veux, mais parle pas trop, car tu m’énerves… suis en plein jeûne...
- Mais pourquoi en plein jeûne ???
- Est-ce que je t’avais pas dis de te la boucler ? Fais moi plaisir… toute façon, t’es pas vite vite…
- ok d’abord…
- je veux le renvoyer à la pièce intitulée “SB&M”, première partie, acte II. C’est là où je me suis jurée vengeance…
- “SB et quoi“. C’est tu une pièce de théâtre ça ?
- Laisse faire… tout ça est au-delà de ta compréhension. On en parle plus. Veux tu ?
- Wei..
- L’enfer c’est toujours eux autres comme dirait l’autre.
- C’est pas comme ça qu’on dit….
- je sais, je parlais de l'autre...

yugurtina

Anonyme a dit…

Un côté que je ne connaissais pas dans ce blog et que je découvre avec une surprise gourmande...C'était..
délectable
exquis
délicieusement charnel
savoureux
suave
succulent
et autres synonymes gustatifs dûs à mes privations pendant ce mois sain :p, mais ptetre un peu à ton post très sensuel... :)

Anonyme a dit…

@noname, alias "yugurtina" :

Nuances hilarantes, Merci, sauf que 7 fois, la queue du dernier castor te servant de coiffe, la colline accouche d'un rat musqué.
Pourquoi donc ton irritation est elle si délicieuse à mon palais ?
Tu (étrange, je te tutoies) cries déjà " vengeance !" et me qualifie d'engeance de Méphistophélés.
Quels attributs souverains me reconnaîs tu là ?
Cela risque de fâcher le cornu... Lui aussi !
Talent inimitable que tu détiens là à offrir ta nuque au boucher !
De ne pas avoir évoqué ton amour en suspens tu m'accuses ?
Et tu revêts la toge pourpre de l'avocate du Diable à ce propos ?
Sais tu au moins qu'il est déjà condamné et que tu ne percevras nul honoraire pour cette diatribe enflammée ?
Ne vois tu pas tous ces points d'?
Ils jurent tous mon ignorance.
Ils clament tous mon impuissance.
Mais comme tu as juré vengeance...
En ce mois sacré de pénitence...
Je ne décevrais pas ton atroce envie de souffrir à défaut, hélas trop tard, de jouir de ta prose.
Je signe (pour ton plaisir sirupeux) : l'Excité, l'Agité, l'Hystérique, Le Père aimé (pardon "périmé") et maintenant le sulfureux prétentieux.
Comme il est agréable de ne pas être aimé par une puce qui n'a que les yeux en face des trous!

NB :
Le prochain billet du faux devin parlera d'IGNORANCE.
Prends en de la graine.
Cela t'évitera de te précipiter dans la première arène venue.
Les lions n'étant disponibles que pour les charnues, tu risques t'attendre longtemps avant de leur servir de ftour.
Ne viens pas me supplier de t'achever, j'adore ta vivante amertume.
J'attends ta bordée d'insultes... Ensuite, on fait la paix ?
(Le petit oiseau me répond que tu me lyncheras quitte à oublier ton vrai linge sale, 3awtani suivez mon regard doux et "hagard").

@ Mister Fhamator :
Very sorry d'abuser de ton hospitalité.
Ta garde du corps, je rectifie "ta videuse", m'en veut à mort de t'avoir par gentille jalousie rôti une pomme dans la poire...
On saura un jour pourquoi. G beau cherché sur le tableau de chasse, les archives, les fonds de culotte... Nada...
Yugurtina est inconnue au bataillon.
Espérons que mon prochain billet l'amadouera.
Ce sera le dernier arrêt avant le terminus.

Anonyme a dit…

T'es une enigme...., un BEAU parleur.

Je te reviendrai plus tard...



(Oh mon Dieu ! Faites en sorte que je ne tombe pas amoureuse de ce gars. Amine)

yugurtina

Anonyme a dit…

Concevant toute l’intimité de l’échange je n’oserais tremper ma louche dans l’onctueuse soupe de cet ébat…pardon débat voulais dire mais le vide dans mes entrailles résonne sa propre compréhension d’un verbe qui traîne sa patte de castor accouchant d’une souris et je n’ai pas le talent de tendre la nuque…juste la force de tendre mes oreilles toutes autant philistines que les charges héroïques d’une aubergine montant à l’assaut d’un stationnement non autorisé (cherchez pas ! faut déjà avoir vécu à paris) quoiqu’en matière d’héroïsme je vois qu’il y en a encore qui conservent la force de manier la plume…et il y en même qui aimeraient jouer du plumeau…je comprends que madame Davy coquette ne se plaignait jamais de la poussière, son gourgandin de mari étant passé à la postérité grâce à sa queue de castor. Côté amour à l’étalage façon boucherie chevaline je joue dans le raisonnable et me contente de croupes tendues à défaut d’eunuques….non le lapsus n’est point révélateur c’est juste un leurre pour touiller la laitage façon yugurt et ygurtina à la jaouda assurée :))
Ce soir j’invite jamila à boire un raïbi on parlera de queue de castor, de croupes d’eunuques et de nuques de souris et on verra si la montagne accouchera d’un lit...

Anonyme a dit…

Ceci est l’histoire d’une jeunesse au féminin éclatante de beauté, vs vieux loup pouilleux, gâteux et baveux. Il faudrait prendre en considération que vieux loup représente un cas aigu de jalousie et pour cause, mais surtout que ce dernier couve en lui un désespoir absolu et incurable . Il inspire de la pitié.

Vieux loup s’est interminablement débattu et sans succès, ne serait ce que pour apercevoir de loin et contempler la belle. Ses machinations et palabres furent vaines. En désespoir de cause, vieux loup s’était dit qu’il était impérieux voire vitale pour sa personne de changer de tactique. Vieux loup s’était alors mis à composer pour la belle, des poèmes à ne plus en finir et dans lesquels il lui exprimait ses états d’âme dans toutes ses formes. Vieux loup a une plume aguicheuse et charmeuse et est doué pour le baratin. (le poukh pour les darijaphones). C’est là où la belle est entrée en jeu daignant provoquer vieux loup quitte à le rendre encore plus fou d’amour et de désir pour elle. Qu’est-ce qu’elle s’en foutait la belle puisque c’est d’un jeu dont il s’agissait. Vieux loup gâteux comme il est, s’est alors pris au sérieux et entreprit à rêvasser et à écumer de plus belle. Vieux loup éprouva alors le besoin de se faire beau. Bigre ! Ma vieille tête de quinquagénaire se dit-il, va falloir y remédier, je ne peux me permettre de rebuter la belle avec ce look disgracieux, ces cheveux, cette toison et ces poils blanchissants, cette bedaine difforme et mes yeux de presbyte, sans compter ma voix de 3roubi… je dois y penser aussi, mais chaque chose en son temps… l’essentiel c’est de faire quelque chose… làlàlàlà…. ! Le temps n’est plus à la rigolade… Il faut ce qu’il faut…

Peine perdu, la belle ne montra pas son joli petit bout de nez.

Et dire que toute cette métamorphose… pour rien… ??? Rugit vieux loup, le désespoir, la consternation, l’amertume se lisant dans ses yeux et la haine aveugle au cœur.

Vieux loup décida alors d’une autre conduite ; celle de se venger de la belle et de la punir, vu qu’elle s’était refusé à lui.

Il faut juste le prendre en commisération…

Vieux loup est solitaire, sa louve étant elle-même vieille et adipeuse, surtout même plus bonne à copuler, tomba dans le désespoir absolu.

L’on peut entrevoir vieux loup solitaire errant par ci par là, pleurant sa destinée et léchant ses blessures comme il peut.

yugurtina