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jeudi 27 mars 2008
Trop intelligent pour être heureux ?
Avant de fermer cette page, et de retourner vers vos multiples mais non moins vitales occupations, nous vous prions de nous concéder que la question est loin d’être aussi anodine qu’il n’y apparaîtrait à première vue.
Y a-t-il effectivement un antagonisme entre bonheur et intelligence ?
Le bonheur n’est il accessible que sous le grand voile de la bêtise ?
L’intelligence serait-elle inhibitrice du bonheur ?
Beaucoup de questions auxquelles nous essaierons au CNRF (Centre National de Recherches Fhamatoriennes), d’y apporter des éléments de réponse à travers la rigueur scientifique d’une démarche empirique.
A cet effet, nous allons procéder à l’analyse d’un échantillon représentatif de la population (Ce papier s’intéressera exclusivement aux citoyens de Fhamatorland).
Le premier constat est que si le bonheur est rarement affirmé par la population de manière absolue ou suffisamment constante dans le temps, par contre nous remarquons une tendance généralisée à une auto proclamation d’intelligence.
Ainsi et afin d’évaluer de façon objective l’intelligence et le cas échéant la prédisposition au bonheur et le supposé effet inhibiteur (objet de cette recherche), nous allons, dans un souci d’efficacité et de célérité, limiter notre échantillon à ceux qui se disent intelligents.
Ça tombe bien, sur cet espace (id est: blog de publication de ce papier), il y en a plein.
D’abord :
Commençons par le Fhamator himself, détenteur d’un CDI (Chômage à durée indéterminée).
Après….
Oui !!! Toi mademoiselle, cadre de société promise à un bel avenir, de bonne famille et financièrement autonome.
Ensuite…
Pourquoi pas ? Allez toi aussi monsieur l’ingénieur, « spécialiste » des technologies de l’information et grand consommateur du web 2.0.
Puis…..
Oui vous madame, (nous adoptons le vouvoiement par respect à un dépucelage avéré), mariée depuis plusieurs années.
Nous nous arrêtons à ce niveau, car vu la dizaine de lecteurs de ce blog, si nous en prenons plus, ce sera de l’ordre du recensement et non plus de l’échantillonnage.
Synthèses des entretiens et constats de l’étude :
Fhamator :
Etre insatisfait par définition, il trouve un malin plaisir à en vouloir à tout ce qui bouge dans le pays qui est le sien. Ce plaisir, en totale contradiction avec le sentiment d’insatisfaction mentionné, nous laisserait croire qu’il existe effectivement chez l’individu une forme de bien être sous-tendu par d’anciennes pratiques sado-masochistes.
Par ailleurs l’absence de tout raisonnement logique lors de ses prises de position nous fait croire à une absence totale d’intelligence ou du moins un espèce d’attardement intellectuel.
Notons aussi une absence de toute ambition personnelle et de tout objectif de vie clairement établi, ce qui nous pousse à le positionner, sur l’échelle de l’évolution humaine au stade de l’homo-erectus.
Constat 1 : Nous notons donc le fait qu’un handicapé intellectuel (communément appelé con) semble prédisposé au bonheur.
Demoiselle :
Passés les premiers tests d’aptitude intellectuelle, nous notons une réelle vivacité d’esprit et un QI supérieur à la moyenne, toutefois lors de l’élaboration de son profil psychologique, nous avons noté une sorte de fixation pathologique.
Ainsi notre sujet développe une envie maladive de fonder un foyer avec une personne du sexe opposé, le tout enrobé d’une sensation d’urgence qui biaise largement sa recherche et lui enlève toute forme d’objectivité dans la réalisation de ce but.
L’absence de discernement conjointement adossée à une totale soumission sociale, même si elles ne remettent pas en cause l’intelligence primaire, nous pousse à grandement la relativiser.
Constat 2 : Une intelligence « supposée» supérieure à la moyenne semble aller de pair avec une grande prédisposition à la dépression.
Ingénieur :
S’il est extrêmement doué dans tout ce qui est relatif à la logique mathématique, il nous a semblé toutefois plus proche du super calculateur que de la race humaine. Lors de la série d’entretiens que nous avons pu réaliser, ses réponses sur des questions fondamentales tels que le port de la barbe, la tutelle homme-femme ou encore la polygamie sont tout ce qu’il y a de plus éloigné de la logique cartésienne.
Lors de la réalisation des tests psychologiques sur l’individu nous avons décelé les prémices d’une schizophrénie latente et une grande frustration avérée notamment relative aux sujets féminins.
Nous notons toutefois la mise en place par l’individu d’un savant équilibre entre son moi raisonné (domaine professionnel notamment) et son lui stupide (relation personnelles spécifiquement). Equilibre qui lui permet de dépasser les étapes de sa vie avec une certaine forme de félicité.
Constat 3 : une intelligence « hautement » mitigée peut s’accommoder avec une degré acceptable de bien être.
Madame :
Le sujet est une sorte de mutation de la demoiselle, ayant dépassé le stade de la recherche (cf section demoiselle). Toutefois, la première phase semble avoir installé durablement la dépression dans son environnement psychologique. Entre regret de la phase mademoiselle, et une insatisfaction du statut madame, la situation du sujet semble très éloignée de toute forme de bien-être.
Par ailleurs nous avons remarqué une détérioration significative des facultés intellectuelles que nous imputons à la baisse draconienne de l’énergie développée dans l’activité professionnelle ainsi qu’à un instinct de survie que justifie le devoir d’accepter toutes les affirmations de monsieur (réunion tard, voyage d’affaires le WE…).
Constat 4 : Une intelligence « passée » ne semble pas prémunir contre des envies suicidaires.
Résultats de l’enquête :
Résultat 1 : La proclamation d’intelligence n’implique nécessairement l’existence de celle-ci.
Résultat 2 : Bien que l’extrapolation soit assez périlleuse, nous émettons toutefois l’hypothèse que Fhamatorland souffre d’une double déficience intellectuelle et bienheureuse.
Résultat 3 : Si nous constatons l’absence d’un antagonisme fondamental, nous notons toutefois l’existence réelle (à Fhamatorland spécifiquement) d’une corrélation négative entre bien être et toute forme d’intelligence (à un niveau résiduel vu la résultat 2) que nous exprimons par la théorie suivante :
Moins t’as le sourire plus t’es une lumière
Plus t’es con plus t’as le sourire.
Mise en garde: « Ne souriez pas voyons!!!! »
Résultat 4 : si vous avez eu le courage, le temps et l’envie de lire tout ce post, c’est que vous devez être fichtrement heureux.
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14 commentaires:
Heu
Heuu !
NB: A ssi Fhamator, wahad stoune qui me tracasse, ton "Enregistrer un commentaire" est ridiculement petit, chaque fois je le cherche pendant 5 minutes... Ha l3ar met un bouton ou un texte plus grand ana mzawag :D
quel bonheur!!
Je proteste votre honneur ! L’étude est irrecevable, et quel que puisse être le degré d’importance de mes activités je ne puis m’empêcher de réagir vigoureusement contre ce que j’estime être un centralisme de l’argumentaire dans le carcan d’un ego catégorisationnel limitant l’échantillonnage de l’espèce à trois cas de figure hautement suspects, et suspicieusement hautains, de par le déni du reste du microcosme aspirant à un bonheur plus grand…même si pour l’atteindre il faille devenir plus con.
D’emblée il y a vice de forme : basé sur le constat 1, l’auteur avoues son handicap intellectuel à mener un raisonnement logique…donc soit il nous assimile d’emblée à des cons, soit il est très heureux ce qui est très con pour nous, soit qu’il est très con ce qui est très heureux pour nous, soit qu’il est con et heureux à la fois (manquerait plus qu’il soit beau et on le traiterait de brel) ce qui accable fortement de contradictoire tout le développement de son discours.
Le constat 2 affirme sa schizophrénie et l’état dépressif dans lequel le plonge son statut de non demoiselle auquel il aurait aspiré secrètement. Un témoignage rapporte qu’il a été surpris habillé d’un tutu et de ballerines roses à crier « ni putes ni soumises » devant la porte du parlement qu’il confondait sûrement avec l’association « femmes battues »…sans doute à cause des djellabas blanches…comme quoi il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle…les coquards aussi
Le constat 3 révèle les dégâts conlatéraux de sa période classe prépa ayant sérieusement affecté sa libido l’amenant à devenir aussi con que ses pieds dès qu’il était confronté à l’équation nichons+con+rhhaaa qu’il n’arrivait jamais à faire dériver vers la fonction « lit »…sans doute a-t-il du mal assimiler la fonction primitive qui l’aurait plus sûrement mené à l’intégrale ou plus communément appelée la totale…
Le constat 4 n’étant que l’aboutissement logique du constat 4. n’ayant jamais pu résoudre l’équation avec second membre variable (toutes ne sont pas fagotées à la lolo ferrari et popotinées à la jennifer lopez) il fut obligé de se cantonner à l’exercice de l’équation sans second membre sublimant ainsi la révolte de Diogène…un sacré branleur çui là….bref
On pourrait quand même lui accorder la circonstance atténuante qu’il n’existe pas de bonheur que ne tourmente un bonheur plus grand (très profond isnt’it) et qu’en cette matière, même si nous ne sommes ni dames ni damoiselle, ni ingénues, ni ingénieurs il n’en demeure pas moins que nous partageons cette communalité à recherche tout bonnement et tout connement ce putain de bonheur
Fait pour valoir ce que de droit et bla bla bla…….
Kb….la mélodie du bonheur
La big béatitude!!
Imbécile (heureuse) oubikhiiiiiiir :-))
con et heureux xD lhamdolah
la preuve c'est que j'ai lu tout l'article ^^
Ce qui interpelle dans cette affaire, c’est le sentiment engendré par ce billet qui pousse tes lecteurs brebis à se positionner par rapport à tes catégories, qui les provoque à se déclarer intelligent ou pas, heureux ou pas.
C’est drôle comment la représentation des réalités que se font certains font vite office de vérités.
Le spécimen Fhamatorien aime s’étiqueter et foncer tête baissée et le cul à l’air dans les canevas que ses maîtres lui forgent.
7didane … qui ne s’oppose même pas la Question.
@nbb : Farpaitement :-).
@Slimani : ça fait une éternité que je me pormets de refaire le design du blog, mais pas le temps.
Oui le chômage ça occupe :-).
@Waaayli : j'en étais sûr :-p.
@KB : Voir post suivant.
@Ouafa : chut, les 9ouassas rodent.
@m-youness: moi je l'ai même écrit :-).
@7didane : si seulement c'était vrai pour tous les spécimens Fhamatoriens (je parle de tête baissée et cul en l'air).
Je suis confuse!
Et le spécimen qui change de statut de demoiselle à celui de madamme et revient à celui de demoiselle (pshycologiquement s'entend)?
Sois dit en passant, je l'ai lu jusqu'à la fin...
Perdre sa crédibilité, c'est dès la première ligne, prier à être écouté pour ce que l'on a dire... Il y a tant de faiblesse dans vos propos!!!... Avez vous besoin qu'on se rali à vous ?... Y a-t-il un problème sous-jacent ?... Pire encore, avez vous la pensée d'être pertinent ?
j'comprends rien mais j'm'en fou
Le sujet du livre n'est pas l'intelligence mais les surdoués. Ces gens ont parfois beaucoup de mal à vivre parce qu'il n'assument pas le fait d'être différents et ne comprenne pas les autres parce qu'ils supposent qu'ils fonctionnent comme eux, alors que ce n'est pas le cas. L'utilisation du terme intelligence est ici une erreur, je pense, ne serait-ce parce qu'il induit une supériorité, qui ne va vraiment pas de soit, par rapport aux autres. Je suis concerné par le problème, et ayant un QI très élevé, je ne sais pas bien si c'est un avantage, si je suis surdoué ou "sous-doué". Quoiqu'il en soit, à 35 ans, je n'ai toujours pas pu faire quoique ce soit de cet "avantage" très relatif et je n'y voit que des défauts.
Il fallait lire "comprennent", bien entendu :)
euh ..si j'ai bien compris:
j'ai lu ce billet..donc je suis heureuse...donc je suis bête.
Flute! je suis démasquée...
(Serieusement..j'ai adoré)
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